Quelles sont les principales soft skills ?


 

Les compétences comportementales sont également appelées soft skills. Celle-ci sont très variées (jusqu’à 87 selon les études). Découvrez ici les catégories essentielles.

Les compétences humaines de la communication

Dans une entreprise, la communication constitue l’un des outils indispensables afin d’entretenir un environnement de travail sain et productif. En effet, un projet se réalise mieux en faisant passer les informations de manière claire tout en intégrant chaque collaborateur. C’est à juste titre que l’aisance relationnelle constitue une des soft skills clés aussi bien pour le manager que pour le salarié(e).

Plusieurs compétences personnelles peuvent également être englobées dans cette palette.

Il en est notamment de la communication verbale et non verbale. La première comprend tout acte engageant la parole, qu’elle soit orale ou écrite. La seconde désigne le langage corporel, accentuant l’expression à transmettre à l’auditoire. La clé réside dans l’utilisation du registre approprié pour chaque situation. Savoir trouver les bons mots tout en adoptant le bon ton contribuera à une meilleure assimilation des informations.

Idéalement, cette compétence est couplée avec un bon sens de l’écoute. Cela est valable entre les collaborateurs, mais aussi avec les clients. Chaque retour, requête et ressenti mérite une oreille attentive afin d’instaurer une atmosphère sécuritaire au bureau. Au même titre, les exigences de la clientèle doivent être prises en compte dans les prochaines décisions à prendre.

En outre, pour améliorer la visibilité de l’entreprise, ses représentants doivent disposer d’une aisance à prendre la parole en public. L’objectif est de donner une image attractive de celle-ci et de faire adhérer ses collaborateurs à la vision poursuivie. Rhétorique et diplomatie seront des éléments indispensables à cette fin.

En définitive, en considérant le contexte actuel de l’automatisation des tâches par les innovations technologiques, ces soft skills sont incontournables. Elles sont la garantie que l’entreprise connaît une prospérité continue. La communication à distance connaît également un certain essor avec les réalités sanitaires du moment. Cela requiert l’adaptation des collaborateurs quant aux nouvelles techniques à appliquer.

Les soft skills de l’intelligence émotionnelle

À proprement parler, l’intelligence émotionnelle désigne la faculté de gérer ses émotions, mais aussi celles des autres. En ce sens, contrairement à l’intelligence rationnelle, celle-ci prend en compte la dimension relationnelle d’une situation. C’est la raison pour laquelle les compétences humaines relatives à l’intelligence émotionnelle seront plus utiles dans le processus décisionnel. En effet, réfléchir à tête reposée sans être biaisé par ses émotions est crucial. De plus, travailler dans un environnement empli de positivité ne peut être que bénéfique pour l’équipe.

Ainsi, la résilience fait partie de ces compétences émotionnelles. Il arrive qu’un événement majeur affecte le monde professionnel d’un individu, ce qui le rend physiquement ou moralement improductif. Cette vulnérabilité touche par la même occasion l’entreprise, confrontée à un nouveau challenge. Néanmoins, il est primordial de savoir réagir et accompagner les collaborateurs à travers ces épreuves. C’est là l’intérêt de la maîtrise d’une telle compétence. D’ailleurs, une prise de conscience est en train de s’opérer parmi les dirigeants. En vérité, ces derniers étaient dans le déni d’un tel phénomène auparavant.

En outre, la confiance est aussi une valeur essentielle pour la cohésion des collaborateurs. Celle-ci s’applique à la fois au niveau interpersonnel (vis-à-vis d’autrui) et au niveau collectif (vis-à-vis du groupe). De surcroît, elle se fonde les principes suivants :

La sincérité ;
La transparence ;
Le sens de l’engagement ;
La crédibilité.

Par ailleurs, la gestion du stress constitue l’un des principaux défis à chaque échelon. Non pas qu’à chaque niveau de responsabilité correspond une charge négative de tension, mais qu’il s’agit d’un phénomène touchant tout le monde. En réalité, le stress professionnel indique l’inadéquation entre les ressources d’un individu et la charge qui lui incombe. Face à ce cas de figure, il est impératif de prévoir des périodes moins intenses afin de permettre une récupération.

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Les compétences comportementales centrées sur l’individu

Afin d’être le plus proactif possible, il est capital de stimuler les esprits au sein d’une équipe. Le fait est que chacun dispose de soft skills qui varient selon sa personnalité est d’autres facteurs non négligeables. Les réalités sociales, économiques, familiales d’un individu impactent grandement sur ses traits de caractère et donc sur ses compétences humaines.

En première ligne, l’adaptabilité. Il s’agit d’une des compétences que les recruteurs attendent souvent des candidats. Le monde du travail en constante évolution exige de ces derniers une rapide imprégnation des nouveaux concepts et outils. En ce sens, les compétences techniques initiales ou hard skills afin de pouvoir postuler ne suffisent plus. Au même titre, le modèle de gestion de l’équipe doit changer en conséquence.

Cela implique également qu’il ne faut pas fuir le changement, mais l’aborder comme il vient. Il est normal que celui-ci soit source d’inquiétudes avec l’incertitude qui règne sur l’avenir. Le tout repose sur la manière d’appréhender les choses et comment est-ce que l’entreprise traverse la période avec ses collaborateurs. Cela pourrait signifier de nouvelles opportunités pour l’épanouissement de chacun ou l’acquisition d’une position plus confortable face à la concurrence.

En outre, l’une des compétences phares en relation avec ces différents états d’esprit est la prise d’initiative. La soif d’entreprendre constitue l’un des moteurs d’innovation pour une entreprise. Soutenir les idées émergentes contribue à l’amélioration de la relation entre les divers acteurs d’un projet. Aussi, il s’agit d’une ouverture vers de nouveaux horizons. Savoir prendre des risques et sortir des sentiers battus seraient le gage d’une transition inattendue dans sa carrière. L’expérience qui en découle et les défis que cette voie réserve témoignent de l’importance d’un tel investissement.

De toutes les manières, chacune des soft skills peut être acquise par le biais de formations ou coachings. Elles deviendront donc des compétences apprises. En d’autres termes, avec cet apprentissage, il est possible pour chaque salarié de grandir et de se développer avec l’entreprise.